Qu’est-ce que le déficit foncier ?

Le déficit foncier se produit lorsque les charges déductibles (travaux, intérêts d’emprunt, frais de gestion, taxe foncière, etc.) dépassent les loyers perçus d’une location nue au régime réel.

L’intérêt fiscal ?
Ce déficit peut être imputé sur le revenu global du foyer fiscal, ce qui permet de réduire l’impôt à payer.

Les règles jusqu’en 2024 :
- Plafond d’imputation : 10 700 € par an sur le revenu global
- En cas de dépassement : le solde est reportable sur les revenus fonciers des 10 années suivantes

Choisir entre micro et réel

Ce que la réforme 2025 change

Le rapport parlementaire Daubresse‑Cosson introduit une mesure phare pour les bailleurs :

Le plafond du déficit foncier imputable sur le revenu global passe à 40 000 € par an
- Soit près de 4 fois plus que l’ancien plafond de 10 700 €

Objectif :
- Encourager les travaux de rénovation (notamment énergétique)
- Améliorer la qualité du parc locatif privé
- Et réduire significativement la fiscalité des propriétaires investissant dans leur bien

Ce plafond renforcé s’applique uniquement si les travaux représentent au moins 15 % du prix d’acquisition du logement.

Conditions pour bénéficier du déficit foncier

Pour imputer un déficit foncier sur votre revenu global, vous devez remplir toutes les conditions suivantes :

1. Être au régime réel foncier
- Le régime micro-foncier ne permet aucune déduction de charges réelles.

2. Louer un bien nu (location vide)
- Le dispositif s’applique uniquement aux logements non meublés.

3. Réaliser des travaux éligibles
- Seuls les travaux d’entretien, de réparation ou d’amélioration sont pris en compte.
- Les travaux de construction, d’agrandissement ou de reconstruction ne sont pas déductibles.

4. Conserver le bien en location pendant au moins 3 ans
- C’est une condition obligatoire après l’imputation du déficit sur votre revenu global.

Plus d'informations sur le déficit foncier

Exemple concret avec la réforme 2025

Un bailleur achète un appartement ancien au prix de 160 000 €
Il engage 30 000 € de travaux de rénovation énergétique.

Situation fiscale de l’année :
- Loyers perçus : 9 000 €
- Charges courantes : 4 000 €
- Travaux : 30 000 €

Total des charges : 34 000 €
Revenu foncier net : 9 000 € – 34 000 € = –25 000 €

Grâce à la réforme :
- Le déficit foncier de 25 000 € est entièrement imputable sur le revenu global
- Le bailleur peut ainsi économiser jusqu’à 30 à 45 % d’impôts sur ce montant,
selon sa tranche marginale d’imposition (TMI)

Résultat :Une économie d’impôt pouvant aller jusqu’à 11 250 €,
tout en valorisant le logement.

Le rôle de Qlower dans la gestion du déficit foncier

Qlower facilite chaque étape de la déclaration et vous aide à optimiser l’impact fiscal de vos travaux. La plateforme permet de :

- Centraliser toutes les dépenses liées au bien (charges, travaux, intérêts, etc.)
- Classer automatiquement les dépenses éligibles au déficit foncier
- Calculer le déficit foncier et vérifier s’il est imputable sur l’année ou reportable
- Générer le formulaire 2044 pré-rempli, prêt à être intégré à votre déclaration
- Suivre le report des déficits sur les années suivantes si le plafond est dépassé

✅ Résultat :
Moins d’erreurs, un gain de temps réel, et une fiscalité optimisée sans expertise comptable.

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Conclusion

En 2025, le déficit foncier devient un levier fiscal stratégique pour les bailleurs.
-  Il est renforcé (plafond relevé à 40 000 €)
- Il est simplifié (conditions plus claires, outils numériques disponibles)

Si vous prévoyez des travaux importants, le régime réel est à privilégier.
Avec un bon pilotage et les bons outils, ces dépenses peuvent se traduire par de vraies économies d’impôts.